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mercredi 12 septembre 2018

LA LEGENDE DE LA MORT de Anatole LE BRAZ

« Une femme enceinte ne dois pas accepter d’être marraine. Elle ou son fruit mourrait dans l’année. »
-La légende de la mort-

La Bretagne regorge de légendes, de superstitions et de contes fantastiques, et je dois avouer être fasciné par la mythologie, les légendes et la mort, il y a tant encore à découvrir. Un des thèmes les plus abordés est la mort. Sa forme la plus représentative est celle de l’Ankou (son nom peut varier selon les régions, mais c’est toujours le même personnage). Cet ouvrier de la mort (oberour ar maro) est en fait, dans chaque paroisse, le dernier mort de l’année et il le reste jusqu’au dernier mort de l’année suivante et ainsi de suite. On le dépeint de biens des façons ; grand, maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d’un large feutre… Dans tous les cas, il tient à la main une faux dont la tranchant est tourné vers l’extérieur. Il se déplace généralement dans une charrette (karriguel ann Ankou), comme celles qui servaient autrefois à transporter les morts, cette charrette est traînée par 2 chevaux attelés en flèche, celui de devant est maigre et arrive à peine à marcher, le second est gras et fort. L’Ankou se tient debout sur la charrette, il est escorté de deux hommes, l’un tient la bride du cheval de tête et l’autre ouvre les barrières et les portes pour ce convoi funeste, et empile aussi les morts que l’Ankou a fauché sur son chemin.

« Lorsqu’un mourrant trépasse les yeux ouverts, c’est que l’Ankou n’a pas fini sa besogne dans la maison, et il faut s'attendre à le voir revenir à bref délai pour quelque autre des membres de la famille. »

1 commentaire:

  1. Mon livre de chevet de mes vacances bretonnes ☺ Ca fout les j'tons mais c'est bon !
    Ernest

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