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lundi 12 mai 2025

LES SAULES de Mathilde BEAUSSAULT

Allongée au bord de la rivière, cachée par les saules pleureurs, Marie, dix-sept ans, semble paisible, endormie, ce que démentent les marques sombres sur son cou.

Sa mort brutale ébranle toute la communauté, et surtout Marguerite, une petite fille solitaire que tous croient simple d’esprit. Ses parents, peu enclins à manifester leur affection, travaillent leur terre du matin au soir. Livrée à elle-même, maltraitée à l’école, elle aime se réfugier au bord de la rivière où elle se sent en sécurité sous les saules.
C’est là qu’elle a vu quelque chose, cette nuit-là. Elle voudrait bien aider Marie, la seule qui était gentille avec elle. Mais voilà, Marguerite ne parle pas, ou presque jamais. Mutique derrière sa chevelure sale et emmêlée, elle observe l’agitation des adultes qui, gendarmes ou habitants, mènent l’enquête. Mais comment discerner la vérité parmi les rumeurs de village, les rivalités familiales et les rancœurs tissées de longue date ?

7 commentaires:

  1. Un petit polar gentillet et plutôt bien structuré avec une écriture simple qui colle parfaitement aux personnages de ce livre.
    Tout tourne autour du personnage de Marguerite, cette petite sauvageonne qui parle peu pour dire beaucoup.
    J’ai aimé la façon de relater les interrogatoires des personnages mais qu’en reste-t-un au final de ce soit disant polar ? Pas grand chose. Marguerite emporte tout sur son passage.
    Voulu ou pas ?
    Aucune idée ! Étrange mais pas désagréable comme lecture.
    Clairette

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  2. Une enquête autour d'existences malheureuses, gâchées, pleines de secrets, de non-dits, de rivalités. Un roman noir de la vie des campagnes, triste à mourir mais tellement attachant avec des personnages qu'on aimerait sauver comme Marguerite et Victor que j'ai trouvés très touchants.
    Un moment de grâce et de gravité écrit avec beaucoup de poésie et de tendresse me semble-t-il.
    J'ai beaucoup aimé

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  3. J'ai bcp aimé ce roman. J'ai ressenti le froid, la solitude, le mal être de Marguerite si touchante, sa mère tellement enfermée dans son silence et ds une gde incapacité à donner de l'amour à sa fille. Ces silences des campagnes, ces non-dits, ces vieilles querelles, ces complexes de ceux d'en haut et ceux d'en bas. Quelle tristesse omniprésente, et si poétique. Un très très beau roman.

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  4. Je me suis tellement attachée à cette petite Marguerite et à Victor ! J’ai été tellement touchée par ces discrètes marques d’amour que les parents distribuent avec parcimonie et sans en avoir l’air, et par le bonheur avec lequel Marguerite les reçoit. Je me suis même attachée à Marie, à Mimi et, à André, j’ai vu les paysages, j’ai senti l’odeur du pull machouillé… bref j’ai été très touchée, j’ai adoré. Ah bon, c’était un polar ?

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  5. Un roman dense, qui s’impose sans faire de bruit. L’atmosphère est sombre, étouffante parfois, mais d’une justesse remarquable. C’est un texte qui parle des silences, des douleurs qu’on tait, des violences ordinaires dans une campagne rude et refermée sur elle-même.
    Et puis il y a Marguerite. Cette petite fille mutique, touchante, profondément attachante. Elle m’a bouleversée. Tout en elle donne envie de la protéger. Une vraie belle découverte, qui continue de résonner une fois la dernière page tournée.

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  6. J'ai beaucoup aimé ce livre. Il est bien écrit avec de belles descriptions de la nature, de la dure condition des paysans, de la rivalité entre les classes mais aussi de ce qui peut se passer dans la tête d'enfants "différents". Il y a aussi une belle intrigue policière.

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  7. J’ai adoré ce livre, et avais hâte de retrouver mon livre de chevet. J’ai aimé l’écriture, le décors de cette campagne ou le monde agricole rustre et le monde intellectuel sont dépeints avec une justesse. Histoire d’amour et de désamour, histoire d’enfant et d’adolescent, histoire de rejet et d’empathie, histoire de suspens…

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