Un père veuf et solitaire, une fratrie de six, un vieux chien nommé Moroï. À quelques kilomètres du centre-ville de Bucarest, les Serban habitent une cabane au bord d’un lac où la nature a depuis longtemps repris ses droits. Sasho, Naya et leurs frères grandissent en toute liberté, assumant le choix âpre et singulier d’une vie en marge. Jusqu’au jour où les autorités, pour créer une réserve naturelle, les somment de quitter ce coin d’eau et de terre. Face à l’hostilité du monde, reste alors une ultime promesse, lumineuse : celle faite par Sasho à sa petite sœur Naya de marcher sur les traces des bisons des Carpates.
Ce livre nous fait voyager en Roumanie, sous le régime de Ceausescu, où le communisme broie des vies sans état d'âme. La communauté tsigane, dont la famille Serban fait partie, est méprisée et stigmatisée. On veut les chasser de leur terre pour les enfermer dans les cités urbaines où les rats font partie des habitants. Ce livre est un appel à la nature, hyper poétique et très bien écrit.
RépondreSupprimerLes personnages sont vifs, attachants et portent le récit d’une façon incroyable.
Une jolie découverte.
Clairette