"La discutable dextérité dont j'ai fait montre pour me dépatouiller de mon existence laisse à penser que je suis tout sauf un exemple à suivre." C'est le moins qu'on puisse dire. Le narrateur est un jeune marginal qui n'a jamais cherché à s'intégrer. Ce qui ne l'empêche pas de trouver plus commode de rejeter l'entière responsabilité de son ratage sur la société. Et il compte bien, "en joyeux sociopathe", lui faire salement payer l'addition de sa défaite. Son plan ? S'immiscer dans toutes les classes sociales pour dénicher chaque fois une figure représentative de cette société détestée. Et la tuer.
Le côté déjanté de Raphaël m'a toujours attirée et amenée à une question simple : l'est-il vraiment (déjanté) ?
RépondreSupprimerSon roman ne m'apporte pas la réponse mais plutôt des informations importantes sur lui : quelle culture ! J'ai appris en lisant ce livre, j'ai vibré pages après pages, j'ai lancé des "Ah oui quand même", j'ai pris plusieurs notes et j'ai voulu creuser plusieurs références artistiques citées par l’auteur.
Autant vous le dire tout de suite, pour moi c’est un chef d’œuvre. C’est grandiose ! Un petit air du film ‘C’est arrivé près de chez vous » qui n’est pas pour me déplaire.
Je termine ce commentaire par ce petit passage du livre :
« C’est l’histoire d’une misandrie qui faisait qu’une misanthropie prenait l’apparence d’une misogynie ».
Fallait la trouver. Raph l’a fait.
BRAVO. Je garde espoir de te croiser dans un des endroits grenoblois que tu cites dans ce livre : Chamrousse, le Fort du St Eynard, la Bastille… et moins glamour le GEMO de St Martin d’Hères 😉
Clairette, conquise