Emprisonnée dans cette pseudo-existance, gouvernée par l’ennui, la souffrance et le néant, elle résiste et attend.
Postée derrière la fenêtre de sa chambre, elle en devient cette « voyeuse interdite » regardant ces hommes dans la rue imposés leur pouvoir de « mâle ».
Premier livre de Nina et premier que je lis : époustouflant ! C'est la première fois que je vis une lecture physiquement à ce point. Nina écrit avec son corps et communique au nôtre avec une écriture incarnée, vivante, bouillonnante, charnelle qui suscite nos émotions les plus intenses.
RépondreSupprimerL'effrayante solitude et la révoltante servitude de ces jeunes filles sont narrées avec une énergie furieuse et aussi avec poésie : couleurs, odeurs, tumultes, murmures ... On y trouve autant de douceur que de violence. J'ai reçu cette lecture comme un cri infini.