« Depuis longtemps je taquine la rue. Aujourd’hui encore. Guidé par mes failles, mes blessures, j’arpente trottoirs bitumeux ou sentiers poussiéreux. Partout le même bitume. Partout les mêmes poussières âcres. Ô comme j’aimerais trouver un trou de verdure où chante une rivière mais je ne suis pas ce dormeur. J’ai cependant deux douleurs dans le dos qui me font dire que je n’étais pas de taille et que vous m’avez vaincu avec vos mots. J’ai perdu. Oui. Je me suis perdu. »
Ecritures carnassières a toute sa place dans Lecture en Pâture. Le récit d'Ervé nous emporte dans une aventure de rue. Il nous engloutit et nous dévore. Son enfance à la DDAS, ses deux filles qu'il appelle ses poumons, leur mère Clairette sans qui.....
RépondreSupprimerJe ne peux en dire plus. On ne parle jamais assez bien de ce genre de livre. On le lit.
Clairette
PS : Merci Sonia pour ce magnifique choix vertigineux.
LEP
RépondreSupprimerUn truc unique vient de se passer en moi avec ce bouquin, j’ai envie de le relire tout de suite. C’est la première fois de ma vie littéraire que cela se produit. Mais je vais me retenir pour garder le plaisir de pouvoir le faire. Encore mieux je vais le lire en version papier : celle que je préfère. Merci Ervé !
Ernest
Extrait de la postface : « Toute lecture est un acte d’amour entre l’auteur et son lecteur, une plongée dans son intimité, un corps à cœur unique et inoubliable. »
Uppercut, placage, déflagration ; poésie, authenticité, nudité : admiration, respect.
RépondreSupprimerExtrait de la postface : "ce n'est pas toi lecteur qui a pris ce livre, c'est ce livre qui t'a pris lecteur... "