Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s’ils se surprenaient ?
Ouaaaa ! Mais quel plaisir de lire des livres qui ne ressemblent à aucun autre. Bénénice casse les codes de la littérature en adaptant un style d'écriture différent à chacun de ses personnages. Des phrases courtes, coupées, sans poncturation et alignées à gauche pour faire parler la Petite Bonne et un style beaucoup plus soutenu pour faire parler Madame et Monsieur. C'est audacieux et j'adore ça !
RépondreSupprimerPari gagné... outre les styles d'écriture, l'histoire est puissante, les sentiments sont profonds et le dénouement est terrible. MAGISTRAL !
Clairette
Toujours risquée une telle publicité par Clairette , la peur d'être déçue, et bien non, un petit bijou ce court roman. Intense, original, touchant, surprenant. Bref, à lire, à savourer, un joli moment auquel je pense encore.
RépondreSupprimerun petit ovni au milieu de tous les romans actuels. Il fallait oser, sur un sujet pas tres attirant et deja traité. Mais cette narration sans dialogue, (si je me souviens bien), est tres bien orchestree avec ce presque huis clos des 3 protagonistes principaux enfermés dans leurs souffrances personnelles. La petite bonne est finalement la plus ouverte des 3. Un reel plaisir de lecture !
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