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jeudi 20 avril 2017

ON NE VOYAIT QUE LE BONHEUR de Grégoire DELACOURT


"Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.Une vie; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde.Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.Combien valurent les nôtres ? "
À force d'estimer, d'indemniser la vie des autres, un assureur va s'intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité.

2 commentaires:

  1. Amies lectrices, amis lecteurs, je vous livre une pensée qui m’est venue en lisant ce roman : la vie est un miroir aux bords tranchants qu’on saisit, malgré tout, à pleines mains.
    Ernest

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  2. Je l'ai lu en 2015 mais je n'en ai aucun souvenir.
    Je l'avais noté 2 trèfles ce qui me paraît être un indicateur assez parlant.
    Clairette

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