Dans le livre Dans le jardin de l'ogre (Gallimard, 2014), Adèle, jeune épouse et mère de famille, sombrait dans l'addiction sexuelle. Un roman cru et audacieux sous la plume d'une jeune musulmane partie ensuite à la rencontre de ses lectrices marocaines.
De ville en ville, Leïla Slimani a écouté les déchirements d'une société où la femme ne peut être que vierge ou épouse. Où tout ce qui est hors la loi ou hors mariage est nié : prostitution, homosexualité, business de la nuit, protection des riches touristes sexuels et pédophiles, corruption de la police, etc.
Début 2016, le lynchage de deux homosexuels puis l'agression de l'actrice du film Much Loved ont illustré le profond malaise d'une société écartelée entre sexe et mensonges.
Moi qui ne suis pourtant pas particulièrement féministe à la base, nous ne pouvons qu'être sensibles à la condition de la femme dans le monde.
RépondreSupprimerLeila SLIMANI nous décrit par différents témoignages ce que la société (donc l'homme) a construit au fil du temps... à nous tous désormais de détruire les mauvaises croyances et de construire une société fondée sur la diversité. La communication et l'éducation sont de bons outils pour ça.
Clairette nouvellement féministe ;-)
Ce livre me conforte dans l'idée qu'il subsiste une énorme hypocrisie qu'il sera difficile de combattre. Mais ne baissons pas les bras!
RépondreSupprimerJ'ai tjs aimé Leïla Slimani et à nouveau, ce recueil de témoignages vient renforcer mon admiration pour son ton, sa justesse, son questionnement ce sur ce qu'est être une femme dans un pays musulman.Profondément féministe, Leïla décrit bien les rouages et les dégâts causés par le non accès à l'éducation et la communication libre!
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