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mardi 7 novembre 2017

L'ART DE PERDRE de Alice ZENITER


L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ».
Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus depuis longtemps de l’Algérie de son enfance.
Comment faire ressurgir un pays du silence ?

3 commentaires:

  1. Alice ZENITER a parfaitement choisi son titre :
    elle m'a complètement perdue ! Je considère ça comme un art !
    Clairette

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  2. Je ne savais pas grand chose des harkis, ce livre m'a éclairée, bouleversée et jamais je ne me suis sentie perdue.
    J'ai été profondément touchée par ces exilés, reniés par la France, rejetés par l'Algérie, se retrouvant sans plus aucun repère, plus aucun attachement..
    Yema, Ali, Hamid, Naïma me manquent.

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  3. L'histoire d’Ali et sa famille a confirmé que l’histoire de l’Algerie et de la France est comme l’histoire d’une famille qui se déchire , que rien n.est jamais tout blanc ou tout noir.
    L’histoire des Harkis est douloureuse et je me suis attachée aux enfants et petits enfants de Yema avec leurs singularités, leur douleur hurlée ou cachée, vainement oubliée. J'ai beaucoup appris, l.écriture de À Zeniter est tissée d'émotions’ de poésie et de mouvement. Je pense garder longtemps l'empreinte de ce magnifique roman teinté de réalisme.

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