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vendredi 4 décembre 2020

LES LETTRES D'ESTHER de Cécile PIVOT

A la mort de son père, Esther, libraire du nord de la France, décide d’ouvrir un atelier d’écriture épistolaire, en souvenir de la correspondance qu’ils entretenaient tous les deux. Cinq personnes répondent à son annonce : Jeanne, 70 ans, dont la colère contre les dérives de la société actuelle reste toujours aussi vive ; Juliette et Nicolas, un couple démuni et désuni face à une sévère dépression post-partum ; Jean, un business man cynique qui ne trouve plus de sens à sa vie ; Samuel, un adolescent rongé par la culpabilité qui ne parvient pas à faire le deuil de son frère, mort d’un cancer. ​
Tous aspirent à bien autre chose qu’à apprendre à écrire, et au fil des lettres, des solitudes sont rompues, des liens se renouent, des cœurs s’ouvrent, des reprochent s’estompent, des mots/maux trop longtemps tus sont enfin écrits, des peurs et des chagrins sont exorcisés. ​

Ces correspondances croisées seront une véritable leçon de vie dont chaque participant ressortira profondément transformé, prêt à s’ouvrir au bonheur et à la réconciliation, qu’ils se trouvent dans une cabine téléphonique au fin fond du Japon, dans la douceur d’une brioche ou dans les yeux d’un bébé.​
Un roman épistolaire pétri d’humanité et d’amour de la vie​.

3 commentaires:

  1. 300 pages de pur bonheur, un baume pour tous les coeurs !!!
    Ernest

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  2. Un joli petit roman épistolaire très émouvant et plein de sincérité. L'idée d'écrire des lettres pour se soigner n'est pas très originale mais dans ce livre, c'est joliment construit. Les personnages sont hyper attachants tout en restant des gens normaux, avec leurs joies, leurs peines, leurs tourments, leurs mots (et leurs maux) à eux.
    Très beau récit. Je recommande.
    Clairette

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  3. j'ai adoré !!!!
    moi qui vénère l'écriture, je me suis délectée du pouvoir des mots, de la magie de l'écriture, j'y ai trouvé le sens profond de tout être humain renvoyé à l'essentiel, aux vraies questions, aux vraies relations, parce que c'est l'éloge de la lenteur et de ses bienfaits (dans une société de l'immédiateté) parce que les histoires les plus émouvantes sont celles que chacun vit à l'intérieur de soi.
    et puis cerise sur le mochi, moi qui suis fan de la culture japonaise, j'y ai découvert la cabine du vent, "un truc de ouf" que je trouve génialissime ... envie de retourner au Japon !

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