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vendredi 17 juin 2022

LE GUERRIER DE PORCELAINE de Mathias MALZIEU

En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Émile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.

6 commentaires:

  1. Voilà mon constat :
    Une courte histoire vraie, rendue naïve par la voix d’un enfant.
    Une écriture mignonne qui ne m’a pas attendrie.
    Des moments drôles qui ne m’ont pas fait sourire.
    Et des personnages charismatiques qui ne m’ont pas touchée.
    Je suis peut être passée à côté mais à mon sens, ce récit manque de profondeur. Quitte à jouer la carte de la naïveté, Mathias Malzieu aurait dû en faire dès tonnes, cela lui aurait apporté un peu plus de crédibilité.
    Je n’ai ni aimé, ni pas aimé.
    J’oublierai..
    Clairette

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  2. Lorsqu'on raconte une fiction, on s'attend à être ému, emporté, amusé etc… Ici c'est un roman basé sur des faits réels, c'est donc plat et surtout très naïf. Un livre destiné à des primaires qui étudieraient la guerre ?

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  3. J’ai beaucoup aimé ce livre, que j’ai quasiment lu d’une traite tellement l’écriture est fluide.
    Pourtant l’arrière plan est plutôt sombre (zone occupée pendant la 2nde guerre mondiale) et douloureux (mort de la maman du petit Mainou et de sa « presque » petite sœur Mireille, départ de son père sur le front).
    Mais l’histoire est vue à travers les yeux de cet enfant, avec toute la fraîcheur et la poésie dont il est capable, et c’est vraisemblablement ce qui adoucit l’horreur du tableau.
    « … Et ce cœur qui fait du bruit dans mes oreilles comme s’il était en travaux. J’aimerais pouvoir équiper mon cerveau d’un interrupteur. Jour-nuit. Bonne nuit les petits ! Ne penser à rien. Ne se souvenir de rien. Extinction des feux ».
    Tout est joliment dit, et avec des mots d’enfants, mais ces métaphores sont criantes de réalisme.
    Pour qui a vécu ce genre de douleur, c’est tout à fait ça.
    Et il y a aussi beaucoup d’humour, souvent dans la bouche d’Emile. Par exemple « La Bible, c’est l’autoroute de l’imagination, livrée avec une notice d’utilisation… ». Humour ? …
    Je ne connaissais pas cet auteur et j’aimerais lire un autre roman de lui car si l’écriture est toujours aussi fluide, c’est un régal des yeux et de l’imagination.

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  4. Et bien moi à la lecture du récit de ce petit Mainou j'ai été touchée, même si son côté naïf m'a parfois lassée. Il n'empêche l'oncle est très touchant et attachant. Et en relatant ce livre à mon mari, j'en ai eu les larmes aux yeux. J'en déduis que ce livre m'a donné beaucoup d'émotions.

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  5. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et même cette naïveté m'a touché.

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  6. Un 35 tonnes d'émotions, de tristesse, de coups au coeur décrits et écrits avec la verve d'un enfant rieur malgré tout ce qui lui arrive et qui attend de nombreux "pourlinstants" avant une nouvelle "angine de questions"

    des mots simples et concrets pour décrire la complexité et la profondeur des sentiments, des métaphores partout tout le temps, un livre d'images...

    Je vous partage quelques jolies phrases :

    "je suis trop fatigué pour me remettre en colère
    Papa n'a pas pris le temps de pleurer, il faut remplir 2 valises et 2 cercueils
    Il sourit et ça me fait l'effet d'une bouillotte
    je pourrais courir plus vite que la tombée de la nuit, et atterrir de l'autre côté de la vie"

    Magnifique !

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