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mercredi 29 novembre 2023

IBERIO de David ZUKERMAN

"Mercedes n’évoquait jamais son adolescence. Sa vie n’avait commencé que lorsque son fils était venu au monde. C’était avec l’enfant qu’était née la mère."

Mercedes n’avait pas seize ans lorsqu’elle a fui l’Espagne pour s’installer en France avec Iberio, son fils encore nourrisson. Dix-huit ans plus tard, gardienne d’un immeuble cossu à Paris, Mercedes considère avec autant d’amour que d’exigence et même d’effroi son enfant qui devient un homme. Elle n’en a pas encore conscience, mais désormais s’ouvre devant elle une autre vie. Et Mercedes, la beauté mystérieuse, la distante et hiératique concierge, accepte de poser pour Ezra Goldweiser, le peintre célèbre du dernier étage...
Dans cet immeuble où la vie tourne autour de Mercedes, alors qu’elle-même ne regarde que son fils, il y a de la passion, du désir, du cynisme, de la jalousie, de l’amour, du désespoir. L’humain dans ses nuances et ses excès.

6 commentaires:

  1. Je suis ravie de classer Ibério dans mes coups de coeur de 2023. David a un don pour l'écriture sans aucun doute. Il m'a embarquée dans le XVIème arrondissement de Paris où j'ai pu me glisser sous les portes de chaque appartement grâce à sa façon de décrire son environnement. Voilà un livre qu'il faudrait adapter au cinéma. Je verrais bien Lucchini dans le role d'Ezra et pourquoi pas une Andrey Tautou en Merdeces. Je vous laisse réfléchir à ça amis lecteurs. En attendant, foncez !
    Clairette

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  2. je mets vite mon commentaire à chaud .... et si l'histoire est belle et bien adaptable au cinéma, mais moi je verrais plutot Javier Bardem et Penelope Cruz , et justement ça on l'a deja vu dans Vicky Cristina Barcelona magnifiquement filmé par Woody Allen. Donc pour le reste, j'avoue que j'ai un peu eu l'impression de lire un bon Arlequin (oui oui j'en ai deja lu !). la fin est telephonée et je garde en memoire quelques tournures de phrase mémorables comme "ses flans fremissaient comme ceux d'une pouliche enervée".
    Un joli conte de Noël qui n'égale en rien le San Perdido , premier roman de Zukerman.

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  3. Quelle idée d'avoir donné ce titre? Je n'ai pas compris. L'écriture est agréable mais le coup de la femme voluptueuse qui subjugue tout le monde sans le vouloir, ça me gonfle. Certains personnages disparaissent du jour au lendemain. Ne sont-ils là que pour du remplissage ? Enfin les parties sur la voisine fouineuse n'ont aucun intérêt, ça ne mène nulle part.

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  4. Il parait que David Zukerman a écrit quatre bouquins mais n'en est qu'à l'édition du second. J'espère que son éditeur va lui suggérer de poursuivre... Vous l'aurez compris, je suis fan, j'adore les histoires romantiques et je trouve que David est doué pour nous les raconter. Coup de coeur aussi !

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  5. J'ai bien aimé cette histoire même si j'ai bcp pensé à " l'élégance du hérisson ". Un peu trop de descriptions longues et répétées de la beauté de la mère, et étant désormais en plein "San perdido " je trouve iberio fade à côté ! Un peu téléphonée aussi la fin, mais un peu de douceur ne fait pas de mal non?

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  6. J'ai aimé ce livre, bien écrit. Moi, il m'a fait un peu penser à "La cage dorée" pour l'ambiance XVIè, même si nous avons ici une belle concierge espagnole et pas portugaise.
    Alors bien-sûr, il ressemble un peu à un conte de fée avec la plus belle femme du monde dont tous les hommes sont amoureux, et une fin dont tout le monde aurait rêvé, mais cela fait du bien de temps en temps, surtout que je suis en train de lire un polar bien trash (Code 93 d'Olivier Norek).

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