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lundi 11 décembre 2023

L'EPAISSEUR D'UN CHEVEU de Claire BEREST

« Il était alors impossible d'imaginer que trois jours plus tard, dans la nuit de jeudi à vendredi, Etienne tuerait sa femme. »

Etienne est correcteur dans l'édition. Avec sa femme Vive, délicieusement fantasque, ils forment depuis dix ans un couple solide et amoureux. Parisiens éclairés qui vont de vernissage en concert classique, ils sont l'un pour l'autre ce que chacun cherchait depuis longtemps.
Mais quelque chose va faire dérailler cette parfaite partition.

9 commentaires:

  1. Lecture chaotique : j'étais parfois amusée, parfois terriblement agacée par ce type qui coupe les cheveux en quatre constamment. Quant à décrire ce couple comme solide et amoureux, c'est vraiment tiré par les cheveux ! Le sujet du féminicide n'est pas vraiment éclairé et il ne s'agit pas non plus d'un roman noir ou d'un thriller. Et c'est mots en majuscules qui tombent comme des cheveux sur la soupe : horripilant !
    Il s'en est fallu d'un cheveu que j'abandonne !
    Finalement je me suis juste bien amusée à écrire ce commentaire 😊
    Sonia

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  2. L'histoire d'un couple Parisien dont les chemins s'éloignent… est-ce cet éloignement qui déclenche la folie meurtrière du mari ? En tous cas, un mari psychologiquement atteint et une histoire dont on connait le dénouement dès le début qui ne m'aura pas captivée.
    Riri

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  3. Il y des moments dans la vie ou notre cerveau n'imprime pas. J'ai du faire un blocage. Allez savoir pourquoi ?
    Je n'ai aucun souvenir de ce livre. J'ai oublié de noter mon commentaire une fois lu et même en écoutant et en lisant plusieurs résumés, rien de me revient si ce n'est peut-être le faut que l'héroine ait été obligée de se rendre à des concerts avec son fou de mari tous le mardis soirs.
    Bref. J'ai tout oublié.
    Clairette

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  4. Vu que je connaissais la fin et qu’il n’y a aucune surprise, je n’ai pas été emballée. Dans ce type de construction narrative, il faut quand même avoir de sacrées qualités pour captiver le lecteur !
    L’histoire est plutôt banale si ce n’est que j’ai eu envie d’assommer le héros à chaque page… Je me rends compte que dans ce cas précis, j’ai du mal à me détacher de mon agacement face à certains personnages et je dois sûrement passer à côté !
    Poulpie

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  5. Le fait de savoir dès le début l’issue de cette relation m’a tenu en haleine. J’ai trouvé finalement que la fin était décevante. l’ex qui revient comme pour donner une explication au geste fatal n’apporte rien, et le fait d’oublier ce geste est un peu trop facile… ça manquait de profondeur. J’ai malgré tout passé un bon moment de lecture.

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  6. J'ai bien aimé ce livre dont la lecture est agréable et fluide. Pas de surprise, on connait déjà la fin mais ce qui est intéressant justement c'est de voir comment on peut tomber dans cette folie meurtrière.
    Il m'a fait penser au livre "Les liens artificiels" de Nathan Devers : Même déception amoureuse, même frustration professionnelle, même mal-être. Sauf qu'Etienne ne s'en prend pas à lui-même mais à son épouse.
    Le livre de Nathan Devers m'avait plus "dérangée", pourtant la fin de celui-ci est un véritable carnage.

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  7. La premiere impression me ferait dire que je n'ai pas aimé ce roman. Mais en fait Claire Berest a certainement atteint son but en nous rendant ce personnage d'Etienne aussi antipathique que possible. Sa femme Vive n'est pas plus attachante.
    Quant à leur couple, leur mode de vie, c'est une caricature de parisiens bobos, intellos mais qui ne font pas du tout envie. Le malaise pour moi est perceptible tout au long de la lecture.
    Et j'ai envie de leur dire : " pète un coup, t'es tout pale, ça te fera du bien ! (et ça evitera peut être que tu assassines ta femme) !

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  8. J'ai été embarquée dans la tête du tueur et c'était très désagréable mais juste. Claire Berest a su montrer les dessous du feminicide : la domination masculine. Il s'agit bien de ça. Tu n'as pas le droit de me quitter, de m'abandonner, tu m'appartiens et si tu n'acceptes plus nos habitudes de vie ( les sorties à l'opéra, le voyage annuel en Italie) alors tt s'écroule, tt déraille et je me nourris de frustrations, incontrôlables chez moi auteur de violence et donc je te tue ! C'est ainsi que j'ai lu cette histoire tellement bien représentative des profils d'auteurs de violences.
    Bravo !

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    1. C'est mon commentaire au au-dessus.
      Nat

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