« Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours: espiègle ou effrontée. »
Chiraz, automne 2022. Au cœur de la révolte « Femme, Vie, Liberté », une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. Face aux encouragements de la foule, et tandis que la peur se dissipe peu à peu, le paysage intime de l’adolescente rebelle défile en flash-back : sa naissance indésirée, son père castrateur, son smartphone rempli de tubes frondeurs, ses copines, ses premières amours, son corps assoiffé de liberté, et ce code vestimentaire, fait d’un bout de tissu sur la tête, dont elle rêve de s’affranchir. Et si dans son surnom, Badjens, choisi dès sa naissance par sa mère, se trouvait le secret de son émancipation ?
Vraiment je ne comprends pas : comment peut-on encore penser qu'avoir une fille serait un drame, une déception voire une punition pour des pêchers passés ? Badjens née avec cette pression, dans un environnement qui lui montrera qu'elle n'est pas désirée, respectée, ni même reconnue.
RépondreSupprimerY a-t-il pire pour commencer une vie ?
Oui… il y a pire et Badjens le vivra tout au long de ces pages.
Dur.
Clairette
PS : J'ai deux filles..... et toc !