On demande toujours de répéter, alors qu’en fait on a très bien entendu.
Quelque part dans notre crâne, un globule blanc se lève et pète du coude la vitre à ne casser qu’en cas d’urgence, celle qu’on pensait ne jamais avoir à briser : on sait qu’on devrait déclencher un protocole spécial pour accueillir la nouvelle, sauf que personne n’a été briefé, les stagiaires sont incapables, en plus on est samedi soir les bureaux sont déserts, y’a bien les anciens qui sauraient quoi faire, les vieux neurones du fond là, paniqués en permanence, ils nous ont dit qu’un jour ça pouvait arriver mais on les écoute plus ils radotent tellement, et maintenant qu’on a besoin d’eux putain ils sont où ?
Et aussi simplement que ça, une nuit comme les autres devient un Début. »
Un premier roman réussi pour la chroniqueuse culture du Petit Quotidien. Ambre écrit comme elle parle. Son style littéraire est donc reconnaissable assez facilement. J'aime sa façon de parler, d'écrire et de penser. Même si l'histoire et les personnages de ce roman m'ont souvent rappelés d'autres écrits d'autres auteurs, elle a quand même mis sa touche personnelle avec son franc parler et ses références humoristiques délirantes. Un bon moment.
RépondreSupprimerClairettte
Un rythme effréné, un vocabulaire imagé et drôle, une écriture énergique qui m'a emportée dans l'histoire d'une amitié et d'une jeunesse blessée par la maladie soudaine d'un des leurs.
RépondreSupprimerMalgré la présence de la mort proche tout au long de la lecture j'ai trouvé ce roman plein de vie, de vivacité, d'humour; en bref, le titre est tout à fait pertinent. Une écriture percutante et talentueuse pour cette jeune auteure.