Paul Katrakilis vit à Miami depuis quelques années. Il a beau y avoir connu le bonheur, rien ny fait : il est complètement inadapté au monde. Même le jaï-alaï, cette variante de la pelote basque dont la beauté le transporte et quil pratique en professionnel, ne parvient plus à chasser le poids qui pèse sur ses épaules. Lappel du consulat de France lui annonçant la mort de son père le pousse à affronter le souvenir dune famille quil a tenté en vain de laisser derrière lui.
Car les Katrakilis nont rien dune famille banale : le grand père, Spyridon, médecin de Staline, a fui autrefois lURSS avec dans ses bagages une lamelle du cerveau du dictateur; le père, Adrian, médecin lui aussi, était un homme insensible, sans vocation ; loncle Jules et la mère, Anna, ont vécu comme mari et femme dans la grande maison commune. En outre, cette famille semble, dune manière ou dune autre, vouée passionnément à sa propre extinction.
Paul doit maintenant se confronter à lhistoire tragique de son ascendance, se résoudre à vider la demeure. Jusquau moment où il tombe sur deux carnets noirs tenus par son père. Ils lui apprendront quel sens donner à son héritage.
Car les Katrakilis nont rien dune famille banale : le grand père, Spyridon, médecin de Staline, a fui autrefois lURSS avec dans ses bagages une lamelle du cerveau du dictateur; le père, Adrian, médecin lui aussi, était un homme insensible, sans vocation ; loncle Jules et la mère, Anna, ont vécu comme mari et femme dans la grande maison commune. En outre, cette famille semble, dune manière ou dune autre, vouée passionnément à sa propre extinction.
Paul doit maintenant se confronter à lhistoire tragique de son ascendance, se résoudre à vider la demeure. Jusquau moment où il tombe sur deux carnets noirs tenus par son père. Ils lui apprendront quel sens donner à son héritage.