Un agent des services de renseignements français gagné par une grande lassitude est chargé de retrouver à Beyrouth un ancien membre des commandos d'élite américains soupçonné de divers trafics. Il croise le chemin d'une archéologue irakienne qui tente de sauver les trésors des musées des villes bombardées. Les lointaines épopées de héros du passé scandent leurs parcours – le général Grant écrasant les Confédérés, Hannibal marchant sur Rome, Hailé Sélassié se dressant contre l’envahisseur fasciste... Un roman inquiet et mélancolique qui constate l'inanité de toute conquête et proclame que seules l’humanité et la beauté valent la peine qu'on meure pour elles.
Voilà un livre bien décevant pour une rentrée littéraire ! J'ai lutté pour arriver à me repérer dans les méandres d'une chronologie atypique. Le sujet est déjà grave à la base mais l’auteur l’a rendu encore plus indigeste.
RépondreSupprimerQuel dommage...
Clairette
Écoutez nos défaites Laurent Gaude 2016/09/17
RépondreSupprimerComme c'est intéressant les avis qui divergent.
J'ai adoré Écoutez nos défaites de Laurent Gaude.
Il est vrai qu'il faut s'accrocher au départ pour comprendre le parallèle entre chaque histoire et j'avoue avoir eu besoin de faire qq recherches sur internet pour situer certains personnages.
Le parallèle entre :
- la marche d Hannibal et de ses éléphants sur Rome en 218 av. J-C après la traversée des Pyrénées et des Alpes
- la guerre de sécession 1861/1865 aux Etats Unies d Amérique ayant opposé l'Union Nordiste du général Grant dirigé par le président Lincoln pour l'abolition de l'esclavage, et la Confédération Sudiste de Jefferson Davis et du général Lee pour le maintien de l'esclavage.
- Le Règne d Haïié Sélassié (1892/1975), Négus, dernier Roi des Rois en Ethiopie
- Et ce fil conducteur qui oppose la folie des hommes et de la guerre à l'émotion d'une rencontre entre Assem agent des renseignements français et Mariam archéologue irakienne qui cherche à sauver l'art et la beauté de la destruction des hommes.
Les flashs contemporains des assassinats de Kadhafi, Ben Laden et la destruction du musée de Mossoul et des vestiges de Palmyre par Daesh. L'évocation de l'attentat en Turquie du musée du Bardo à Istanbul.
Quelle richesse et qu'elle belle écriture pour nous montrer que les victoires sanglantes ne peuvent être que des défaites et destructions humaines. Mais que l'émotion d'une rencontre, l'art et la beauté eux ne meurent pas grâce à la passion de certains.
J'ai beaucoup aimé comme j'avais déjà aimé "La mort du roi Tsongor" du même auteur.
Nane