Bakhita, née au Darfour au milieu du XIXe siècle, est enlevée par des négriers à l'âge de 7 ans. Revendue sur un marché des esclaves au Soudan, elle passera de maître en maître, et sera rachetée par le consul d'Italie. Placée chez des religieuses, elle demande à y être baptisée puis à devenir soeur.
J'ai la sensation d'avoir vécu un long moment de tristesse et de malaise au fil de ces pages. J'ai d'ailleurs plusieurs fois pensé : mais quand cela va-t-il enfin s'arrêter ?
RépondreSupprimerMême si l'horreur de l'esclavage est décrite de façon souvent imagée, notre imagination fait le reste... c'est abominable mais l'écriture est tellement belle qu'on a l'impression d'être dans le coeur de Bakhita. De ressentir toutes ses émotions, de voyager à ses côtés ou encore d'entendre ses chansons et ses prières.
Véronique OLMI aurait vraiment mérité le prix Goncourt 2017 pour ce livre que je considère comme un chef d'oeuvre (elle était pourtant dans les finalistes).
Clairette