Dans une maternité, une femme épuisée, sous perfusion. Elle vient daccoucher dune fille, Adèle, et contemple le berceau, entre amour, colère et désespoir. Quelque chose la terrifie au point de la tenir éveillée, de sinterdire tout repos : la loi de la reproduction. De génération en génération, les femmes de sa lignée transportent la blessure de leur condition dans une chaîne désolidarisée, sans merci, où chacune paye lardoise de la précédente. Elle le sait, elle en résulte, faite de lhistoire et de la douleur de ses aînées. Elle voudrait que ça sarrête. QuAdèle soit neuve, libre.
Alors comme on vide les armoires, comme on nettoie, elle raconte. Adressant à Adèle le récit de son enfance, elle explore la fabrique silencieuse de la haine de soi qui shérite aussi bien que les meubles et la vaisselle. Défiance du corps, diabolisation de la séduction, ravages discrets de la jalousie mère-fille Elle offre à Adèle un portrait tourmenté de la condition féminine, où le tort fait aux femmes par les femmes apparaît dans sa violence ordinaire.
Et cest véritablement un cadeau. Car en mettant à nu, rouage après rouage, la mécanique de la transmission, elle pourrait parvenir à la détruire.
Alors comme on vide les armoires, comme on nettoie, elle raconte. Adressant à Adèle le récit de son enfance, elle explore la fabrique silencieuse de la haine de soi qui shérite aussi bien que les meubles et la vaisselle. Défiance du corps, diabolisation de la séduction, ravages discrets de la jalousie mère-fille Elle offre à Adèle un portrait tourmenté de la condition féminine, où le tort fait aux femmes par les femmes apparaît dans sa violence ordinaire.
Et cest véritablement un cadeau. Car en mettant à nu, rouage après rouage, la mécanique de la transmission, elle pourrait parvenir à la détruire.
Pauvre Adèle... tu découvres le monde d'une bien terrible façon. Ta mère te raconte sa vie tourmentée et les relations houleuses qu'elle a vécues avec son entourage.
RépondreSupprimerPas d'amour.
Pas de tendresse.
Pas de joie.
Quelle triste façon de commencer une vie.
Clairette
J ai l impression "qu' il fallait que ça sorte!".....en même temps que la petit Adèle. ... On espère que ce livre exutoire lui ouvrira les portes d un avenir moins terrible.
RépondreSupprimerça pègue, ça colle, ça étouffe, ça coupe le souffle, ça pique les yeux, ça oppresse... j'ai repris le ça du livre, la façon dont sa mère désigne Maria... J'ai retrouvé des tas d'expressions que j'ai entendues de la bouche de ma grand-mère qui me disent que ce n'est pas juste une fiction mais le témoignage d'une époque.... Une écriture magnifique, un appel à l'Amour, à la Tendresse
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