Depuis l’enfance, la vie de Gisèle Halimi est une fascinante illustration de sa révolte de « fille ». Farouchement déterminée à exister en tant que femme dans l’Afrique du Nord des années 30, elle vit son métier comme un sacerdoce et prend tous les risques pour défendre les militants des indépendances tunisienne et algérienne et dénoncer la torture. Avocate plaidant envers et contre tout pour soutenir les femmes les plus vulnérables ou blessées, elle s’engage en faveur de l’avortement et de la répression du viol, dans son métier aussi bien que dans son association « Choisir la cause des femmes ». Femme politique insubordonnée mais aussi fille, mère, grand-mère, amoureuse… Gisèle Halimi vibre d’une énergie passionnée, d’une volonté d’exercer pleinement la liberté qui résonne à chaque étape de son existence.
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque » : ces mots de René Char, son poète préféré, pourraient définir Gisèle Halimi, cette « avocate irrespectueuse », et sa vie de combats acharnés pour la justice et l’égalité.
important de se rappeler combien certaines libertés ont été acquises grâce au combat de femmes comme Mme Halimi
RépondreSupprimerimportant de se souvenir qu'en 1972 une jeune fille violée a été dénoncée à son violeur pour s'être fait avorter et qu'elle risquait d'être condamnée pour avortement ... illégal
Merci Mme Halimi et hommage à toutes ces personnes qui se sont battues et continuent à se battre ... ne lâchons rien, la liberté est fragile