Il s'est dirigé vers les boissons. Il a ouvert une canette de bière et l'a bue. À quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas. Ce dont je suis certain par contre, c'est qu'entre le moment où il est entré dans le supermarché et celui où les vigiles l'ont arrêté, ni lui ni personne n'aurait pu imaginer qu'il n'en sortirait pas.
En 25 pages et une phrase, un bel hommage à un inconnu mort pour rien, ou plutôt mort pour tout ce que la société peut accoucher de violence, de haine, de fureur, de désespérance.
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