Autour de cette « impossibilité » d’un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d’elle, de l’enfermement, du mouvement, du voyage, de l’intimité, de l’identité, de l’entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s’enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.
lundi 15 février 2021
LE PARFUM DES FLEURS LA NUIT de Leïla SLIMANI
Comme un écrivain qui pense que « toute audace véritable vient de l’intérieur », Leïla Slimani n’aime pas sortir de chez elle, et préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d’une nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d’art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ?
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Ce livre de 94 pages (c'est en tous cas ce qu'indiquait ma liseuse) n'en mérite pas plus. Une colonne dans un article du Dauphiné Libéré aurait pu suffire. Pourquoi Leïla a-t-elle voulu expliquer son syndrome de la page blanche de cette façon ? S’enfermer une nuit dans un Musée Vénitien me semble un peu ‘facile’ quand on s’appelle Slimani (même si on dort dans un lit de camp). Je trouve tout ça bien égocentrique, brouillon et fouillis. Cela ne ressemble pas à Leïla. J’ai pas aimé.
RépondreSupprimerClairette