1968 : à force de ténacité, Amine a fait de son domaine aride une entreprise florissante. Il appartient désormais à une nouvelle bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux. Mais le Maroc indépendant peine à fonder son identité nouvelle, déchiré entre les archaïsmes et les tentations illusoires de la modernité occidentale, entre l’obsession de l’image et les plaies de la honte. C’est dans cette période trouble, entre hédonisme et répression, qu’une nouvelle génération va devoir faire des choix.
Tout comme le Tome 1, le Tome 2 du Pays des autres m'a enchantée ! J'ai aimé retrouver la version plus endurcie de Mathilde et d'Amine et l'indépendance de leurs deux enfants Aicha et Selim. Leila Slimani a une jolie plume, légère et sincère. On en redemande.
RépondreSupprimerClairette
Vraiment une tres belle suite au Pays des autres ! je ne peux pas m'empecher de faire une comparaison avec Le grand monde de P Lemaitre (que je n'ai pas beaucoup aimé), mais qui est aussi le roman d'une epoque, d'un pays, à travers une saga familiale. Ici les personnages sont tellement plus profonds, plus attachants et moins caricaturaux que dans le roman de Lemaitre. Un grand bravo à Leila Slimani !
RépondreSupprimerC'est confirmé, j'aime Leila Slimani ! Même si je n'ai pas été totalement emportée par le pays des autres, j'ai adoré retrouver Mathilde, Amine et leurs enfants devenus adultes. Une écriture fluide et pourtant très riche, une analyse sans concession de la politique du Maroc. Un très beau roman!
RépondreSupprimerah Leïla ! quelle conteuse ! que ce soit pour décrire la glace et les couleurs grises de Strasbourg, la poussière et les dégradés d'ocre de la campagne marocaine ou encore le bleu et la fraicheur des embruns d'Essaouira, nos cinq sens sont convoqués
RépondreSupprimerQuant à l'amour il est décliné sous toutes ces formes qu'il soit platonique, presque éteint, enflammé, interdit, en train de naître, violent ; l'écriture de Leïla nous emporte et nous enivre par sa sensualité et son acuité
J'ai accompagné Aïcha, Selim, Selma et Mehdi avec tout mon coeur et le plaisir décuplé par la magie des mots.
Vous l'aurez compris : j'ai adoré ce deuxième tome et cette fois ci ce fut un feu d'artifices d'émotions ! quelle ivresse jouissive !
Sonia