Je le croyais vraiment.
Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence. »
La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.
Comment vivre en ayant commis ou subi l’irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ? De l’Italie des Brigades rouges à la France des années 80, où les rêves d’insurrection ont fait place au fric et aux paillettes, La vie clandestine explore avec grâce l’infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon.
Si vous avez envie de faire un petit retour en arrière dans la période sombre des années 80, ce livre est fait pour vous. Monica Sabolo fait le parallèle entre sa propre histoire et les actes monstrueux commis par le groupe d'extrême droite Action Directe. J'avoue ne pas avoir de connaissances sur ce sujet et les faits énoncés dans ce récit m'ont paru un peu confus.
RépondreSupprimerJe préfère les années 80 version Francois Roux (Le bonheur national brut) ou Nicolas Mathieu (Leurs enfants après eux).
Merci Axelle pour ce Livre Découverte qui m'a rendu un peu moins ignare.
Clairette
Etant plus vieille, je me souviens de cette période et de Nathalie Ménigon toute frêle, transparente et qui a pourtant assassiné un PDG pour lutter contre le capitalisme. J'ai vraiment eu du mal à aller au bout ! Récit confus, aller/retours sur sa vie à elle et les membres d'action directe avec pour points communs des repères très discutables, ma lecture a été laborieuse et j'avais hâte d'en terminer!
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