En cet été de 1974, dans la banlieue irlandaise de South Boston, Mary Pat Fennessey mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison, et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble.D'autant que la récente politique de déségrégation mise en oeuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu'une grande manifestation se prépare. Dans sa recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, si dévastatrice soit-elle.
Je crois que je suis passée à côté de ce polar qui commençait pourtant plutôt bien en abordant la ségrégation raciale sous un angle percutant. J'ai en effet été vite perdue entre la mutitude de personnages et l'intrigue. Mais ne vous fiez peut-être pas à mon seul avis amis lecteurs, les critiques sont bonnes donc il doit y avoir une bonne raison à cela.
RépondreSupprimerClairette
Pourtant pas fan de thriller j’ai aimé celui-ci car il y a juste ce qu’il faut de cruauté mais surtout une belle étude de l’Amérique post-vietnam qui commençait à combattre ses vieux démons et où on voit malheureusement que l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
RépondreSupprimerErnest
Au delà du portrait peu flamboyant de l'Amérique des années 70 et de la difficulté du vivre ensemble quelque soient les bonnes intentions, j'ai bien aimé la folie vengeresse de Mary Pat et son énergie du désespoir. "Appelez les niaks, appelez-les nègres, appelez-les youpins, micks, métèques, ritals ou bouffeurs de grenouilles, appelez-les comme vous voulez, pourvu que vous leur colliez un nom quelconque qui enlève une couche d'humanité à leur corps quand vous les évoquez.C'est ça le but recherché. Si vous pouvez faire ça, vous pouvez faire en sorte que des jeunes hommes traversent des océans pour aller tuer d'autre hommes, ou vous pouvez aussi les faire rester ici, chez eux, et leur faire faire la même chose."
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