Paris, 1967. À l'aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En quelques semaines, c'est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de coeur ». Bientôt, à l'heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l'émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa soeur Suzanne, qui découvrent qu'elles aussi pourraient maîtriser leur destin. Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d'une société libérée par Mai 68 et les tourments qu'on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d'un autre âge.
L'heure des femmes est encore un de mes coups de cœur 2023 ! Si tout comme moi, vous êtes touché par la condition féminine dans notre pays depuis des années, si vous êtes impressionné par des femmes comme Gisèle Halami ou Simone Veil, ce livre est fait pour vous. Vous serez touché en plein cœur par Menie, la grand-mère de l'autrice qui, dans les années 60 à la radio, donne la parole aux femmes tous les après-midis. Leurs expériences de vie sont partagées de façon vraie, sans exagération ni grandiloquence.
RépondreSupprimerA lire absolument.
Clairette
Un super livre d'une femme qui a pris son destin en main à un âge certain, pour aider d'autres femmes à s'émanciper et à croire en elles. A lire absolument, un vrai bon moment
RépondreSupprimerj'ai attendu un peu pour mettre un commentaire, comme à chaque fois que ne n'arrive pas vraiment à me prononcer sur un roman. Et finalement, le petit malaise que je ressentais est resté. Donc je dirais que ce temoignage sur Menie Gregoire et ses emissions de radio, ses actions en faveur de la condition des femmes me laisse un petit gout de "bonne dame patronnesse" ou alors de "fantomette par en croisade" mais sans quitter le XVIème et ses colliers de perle. Bref, ça manque un peu de profondeur et "fantomette " est trop souvent vainqueur (vainqueuse ça se dit ? encore un mot auquel les femmes n'ont pas droit !) de ses incroyables aventures.
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