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lundi 8 septembre 2025

FINISTERE d'Anne BEREST

Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ?

« À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père - et le père de son père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs cinétiques, dont les couleurs saturées s'assombrissaient au fil du temps, et dont l'instabilité visuelle voulue par l'artiste, se transformait, année après année, en incertitude. »
Après La Carte Postale et Gabriële, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son oeuvre romanesque consacrée à l'exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s'entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu'à mai 68, en passant par l'Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest.

1 commentaire:

  1. Ravie de retrouver l’écriture de Anne Berest. Après la Carte Postale, un livre qui retrace l’histoire familiale de sa mère, c’est du côté de la famille de son père que Finistère se concentre.
    Un retour en arrière réussi. De son arrière grand-père Eugène Père, à son grand-père Eugène fils en finissant pas son père Pierre, elle parle de l’histoire de ces trois hommes, leurs morales, leurs combats politiques et leurs regards d’ouverture vis à vis de la société. Un livre que tous les bretons devraient apprécier mais pas qu’eux !
    J’ai beaucoup aimé cet élan de sincérité. Un bel hommage à une région et une famille.
    Clairette.

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