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lundi 12 septembre 2016

LE NOEUD DE VIPERES de François MAURIAC

De la haine, de la colère, de l'aigreur : voilà tout le fiel dont dégouline le coeur du vieil homme qui meurt, et qui décrit celui-ci comme un "noeud de vipères [...] saturé de leur venin". Vingt-trois ans de haine silencieuse qui éclate dans la lettre qu'il laisse à sa famille : l'heure est venue de régler les comptes. D'accuser et de punir : vingt-trois ans plus tôt donc, il avait cru faire un mariage d'amour avec Isa, demoiselle Fondaudège, en même temps qu'il accédait enfin à la reconnaissance sociale. Mais très vite, Isa l'avait détrompé : elle avait épousé l'argent, et non l'homme. De là était née une haine permanente et indélébile : toute sa vie, il avait abominé chacun des membres de cette famille, jusqu'à ses propres enfants, qui le lui avaient bien rendu. Et à présent, il allait leur faire payer toutes ces années, en les privant de l'héritage sans lequel ils ne pourraient pas vivre.

2 commentaires:

  1. Pourquoi j’ai lu ce livre ? En vacances dans le Périgord cet été je suis passé devant la ville de Mauriac et de fil en aiguille ... Un roman ou la cruauté des sentiments n’a d’égale que la noirceur des personnages … ou l’inverse ;o)
    Ernest

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  2. Interpellée par le résumé, j'ai commencé ce livre. J'ai dû lire une trentaine de pages et j'en ai eu marre de ce style décousu, j'ai arrêté.

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