Sa générosité et son courage politique (il possède le seul journal indépendant du pays) en font un véritable héros de sa communauté. Mais Eugène est aussi un fondamentaliste catholique, qui conçoit l'éducation de ses enfants comme une chasse au péché où les plus terribles punitions trouvent leur justification dans la foi.
Quand un coup d'Etat vient secouer le Nigeria, Eugène, très impliqué dans la crise politique, est obligé d'envoyer Kambili et Jaja chez leur tante. Les deux adolescents y découvrent un foyer bruyant, plein de rires et de musique. Ils prennent goût à une vie simple, qu'ils croyaient dangereuse et païenne, et ouvrent les yeux sur la nature tyrannique de leur père.
Lorsque Kambili et son frère reviennent sous le toit paternel, le conflit est inévitable et la maison se transforme en champ de bataille où les enfants vont se révolter pour gagner leur liberté. L'Hibiscus pourpre est un roman bouleversant sur la fin de l'innocence, la violence domestique, l'intolérance religieuse et l'émancipation.
Quand un coup d'Etat vient secouer le Nigeria, Eugène, très impliqué dans la crise politique, est obligé d'envoyer Kambili et Jaja chez leur tante. Les deux adolescents y découvrent un foyer bruyant, plein de rires et de musique. Ils prennent goût à une vie simple, qu'ils croyaient dangereuse et païenne, et ouvrent les yeux sur la nature tyrannique de leur père.
Lorsque Kambili et son frère reviennent sous le toit paternel, le conflit est inévitable et la maison se transforme en champ de bataille où les enfants vont se révolter pour gagner leur liberté. L'Hibiscus pourpre est un roman bouleversant sur la fin de l'innocence, la violence domestique, l'intolérance religieuse et l'émancipation.
J'ai vraiment aimé ce roman ou le père Eugene, au nom de sa foi aveugle se transforme en tyran pour ses enfants. Et ou l'ambiance de l'Afrique est si bien rendue grace à la chaleureuse famille de la Tante Ifeoma ou Kambili et son frère Jaja commenceront à se liberer du joug paternel en decouvrant que la vie peut etre pleine de rires, de conversations, et d'inattendu ! l'ecriture de Chimamanda est pleine de retenue, de pudeur mais aussi de chaleur.... africaine !
RépondreSupprimerJe viens de faire un aller-retour au Nigéria où j'ai rencontré Eugène et Kambili. J'ai vu le charisme de l'un et la peur de l'autre... j'ai ressenti la chaleur du foyer de Tante Ifeoma et la rébellion de Jaja.
RépondreSupprimerJ'aurais voulu rester près d'eux.
Je vous conseille vraiment ce voyage.
Clairette
Un roman dont l'écriture toute en pudeur rend la cruauté encore plus palpable. On s'attache à ces personnages résistant à cette obscurantisme religieux.
RépondreSupprimerErnest
J'ai eu du mal à laisser derrière moi Kambili et cette force qui anime cette tante Ifeoma! redoutable! J'aime cette auteure, et je vous conseille AMERICANAH! Roman puissant.
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