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lundi 27 avril 2020

4321 de Paul AUSTER

À en croire la légende familiale, le grand-père nommé Isaac Reznikoff quitta un jour à pied sa ville natale de Minsk avec cent roubles cousus dans la doublure de sa veste, passa Varsovie puis Berlin, atteignit Ham- bourg et s’embarqua sur l’Impératrice de Chine qui franchit l’Atlantique en essuyant plusieurs tempêtes, puis jeta l’ancre dans le port de New York au tout premier jour du XXe siècle. À Ellis Island, par une de ces bifurcations du destin chères à l’auteur, le nouvel arrivant fut rebaptisé Ferguson. Dès lors, en quatre variations biographiques qui se conjuguent, Paul Auster décline les parcours des quatre possibilités du petit-fils de l’immigrant. Quatre trajectoires pour un seul personnage, quatre répliques de Ferguson qui traversent d’un même mouvement l’histoire américaine des fifties et des sixties. Quatre contemporains de Paul Auster lui-même, dont le “maître de Brooklyn” arpente les existences avec l’irrésistible plaisir de raconter qui fait de lui l’un des plus fameux romanciers de notre temps.

3 commentaires:

  1. Pour moi, dans Paul Auster, il y a à prendre et à laisser.

    4321 est définitivement à prendre, du très très bon.

    C'est un GRAND roman ou devrais-je dire "Ce SONT 4 grands romans" ? ;) (je n'irai pas plus loin pour ne pas spoiler ...)

    J'étais conquise dès la première page, les personnages sont riches, en nuances, attachants. Et on en apprend aussi plein sur l'histoire récente des Etats-Unis (avant le débile qui est à la maison blanche maintenant).

    Les meilleurs livres à mon goût sont ceux qui vous rendent tristes quand vous les finissez... et bien, celui-ci en fait partie.

    Foncez !

    Ulli

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  2. OUI!! C'est du grand Auster! Un de mes écrivains préférés certes mais à travers ces 4 Fergusson, Auster nous fait traverser les US dans les fifties et sixties, on les accompagne dans leurs choix, leurs études au sein des grandes universités américaines mais pas qu'elles. Le regard des familles, la religion, le succès ou pas...
    Et après plus de 1000 pages, oui que c'est triste de les quitter..

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  3. Je serais un peu plus nuancée sur mon commentaire. J'ai été moi aussi emportée par les vies de Ferguson mais j'ai bien trop vite eu envie d'en finir. C'est long, c'est mou et la jolie écriture de Paul Auster n'a pas réussi à chasser mon ennui. J'ai tenu jusqu'à la 497ème page que j'ai considéré comme la dernière.
    C'est bête mais ça me met presque mal à l'aise de l'avouer.
    Clairette

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