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jeudi 16 septembre 2021

FEU de Maria POURCHET

Laure, prof d’Université, est mariée et mère de deux filles. De Véra, l’aînée, qui organise des mouvements d’insurrection au lycée, Laure envie l’incandescence et la rage. Elle qui, à 40 ans, regrette parfois d’être la somme de la patience et des compromis.

Clément, célibataire, 50 ans, court le matin et parle à son chien le soir. Entre les deux il s’ennuie dans la finance, au sommet d’une tour vitrée, lassé de la vue qu’elle offre presque autant que de YouPorn.
Laure monte sans passion des colloques en Histoire contemporaine. Clément anticipe les mouvements des marchés, déplorant que les crises n’arrivent jamais vraiment, que le pire ne soit qu’une promesse perpétuellement reconduite.
De la vie, l’une attend la surprise. L’autre, toute capacité d’illusion anéantie, attend qu’elle finisse, fatigué d’être un homme dans un monde où seules les tours de la Défense sont légitimement phalliques.
Bref, il serait bon que leur arrive quelque chose.
Ils vont être l’un pour l’autre un choc nécessaire.
Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent d’abord de se débarrasser l’un de l’autre en assouvissant le désir, naïvement convaincus qu’il se dompte. Nourrissant malgré eux un espoir qui les effraie et les consume, ils iront loin dans l’incendie.
Dans l’ombre, quelque chose les surveille : la jeunesse sans nuance et sans pitié de Véra.

1 commentaire:

  1. j'ai ete tres touchée par ce roman qui suit la passion adultère d un homme et d'une femme tellement actuels. Le texte est saccadé, froid, insicif, voire desespéré, comme eux. Les chapitres leur donnent la parole chacun leur tour, ce qui fait ressortir le fait qu'aucune vraie relation ou intimité n'existent entre eux. Ils semblent atypiques, lui avec son chien Papa à qui il s'adresse continuellement , elle avec les petites phrases de ses aïeules qui trottent dans sa tete. Ils sont juste une caricature du monde d'aujourd'hui, glacial, ou chacun est centré sur soi avec si peu de vraie communication.

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