Au pied des terrils, la guerre s'est installée depuis quatre ans et plus grand monde ne se souvient comment elle a commencé.
Dans la steppe ukrainienne, on a déjà tout vu, et il en faut plus pour émouvoir petits voyous et retraitées en peignoirs léopard. Et quand les enfants d'Avdiïvka sont assassinés sauvagement, même le colonel Henrik Kavadze, l'impassible chef de la police locale, perd son flegme. Il se lance à coeur perdu dans une enquête qui va vite réveiller les démons du passé...
Difficile de se plonger dans un tel livre sans penser à l'Ukraine. Je pensais pouvoir comprendre pourquoi ce conflit actuel avait été déclenché. Il n'en est rien. On assiste à un pays qui se déchire où la mafia et les trafics en tout genre prennent le pas sur l’humanité. L'intrigue sert de miroir aux horreurs de la guerre où chacun essaye de survivre comme il peut. Un livre noir, désespérant.
RépondreSupprimerJ'ai lu ce livre pour comprendre un peu plus la guerre en Ukraine. Tout comme Nat ça n'a pas été le cas.
RépondreSupprimerPar contre, la corruption et les trafics en tous genres ne semblent que mieux s'en porter, dans l'indifférence générale. C'est le lot de toute guerre je suppose.
Par contre, j'ai été prise dans l'intrigue... qui a tué l'enfant ? et jusqu'à la dernière ligne le mystère est complet.
J’aime beaucoup les policiers de façon générale. Mais quand la fiction bénéficie d’un support historique j’apprécie encore plus. Et ce conflit au Donbass est loin d’une fiction. L’auteur décrit très bien l’horreur de cette guerre, de toutes les guerres d’ailleurs puisqu’Henryk a connu l’Afghanistan et en est revenu avec des traumatismes qui, conjugués à la mort subite de sa fille, l’ont fait sombrer dans l’alcool et la névrose.
RépondreSupprimerCe que j’ai trouvé particulièrement intéressant c’est de vivre ce conflit de « l’intérieur » plutôt qu’à travers des informations télévisées avec son lot de souffrance, d’alcool, de corruption.