" La vie de mes parents, c'est comme la guerre du Liban. Plus je m'y plonge, moins j'y comprends quelque chose. J'arrive à situer les protagonistes, quelques moments marquants me restent, puis, ensuite, je me perds. Trop de dates, d'événements, de trous, de silences, de contradictions. »
Sabyl a la trentaine. Il est né à Paris de parents libanais, tenus éloignés de leur pays par la guerre. Pourtant, à Paris, Beyrouth est partout. La famille élargie est restée là-bas. Seuls quelques allers-retours et WhatsApp les relient. Une part manque. Sabyl veut la combler. Micro en main, il leur demande de raconter.
Les prix des Lycéens méritent généralement qu'on leur apporte de l'attention. C'est ce que j'ai fait avec BEYROUTH-SUR-SEINE. L'auteur apprend en même temps que nous ce qu'a été la vie de ses parents, déchirés entre 2 pays : le Liban et la France. J'ai aimé le ton de la narration avec de l'humour et des anecdotes captivantes. J'avoue avoir été un peu perdue par l'aspect géopolitique... J'ai eu du mal à suivre tous les évènements dramatiques qui ont heurté le Liban et qui ont eu des conséquences sur beaucoup d'autres pays dont la France.
RépondreSupprimerIl me faudrait la version 'Pour les nuls' 😁.
Clairette
Quel beau roman, nostalgique, historique, touchant, avec tellement d'humour dans cette tristesse de ne plus pouvoir vivre dans son pays adoré, auprès des siens et dans sa culture. Ce père tellement drôle, cette mère excessive comme savent l'être les mères des pays du soleil!
RépondreSupprimerCertes, il faudrait pouvoir prendre des notes sur tte l’évolution dramatique de la politique au Liban mais j'ai revu avec plus de compréhension tte cette période d’attentats en France en lien directe avec la situation libanaise de l'époque.