Vienne, 1932. Au milieu du joyeux tumulte des cafés, Wilhelm, journaliste, rencontre Almah, libre et radieuse. Mais la montée de l'antisémitisme vient assombrir leur idylle. Au bout de quelques années, ils n'auront plus le choix ; les voilà condamnés à l'exil. Commence alors une longue errance de pays en pays, d'illusions en désillusions. Jusqu'à ce qu'on leur fasse une proposition inattendue : fonder une colonie en République dominicaine. En effet, le dictateur local a offert cent mille visas à des Juifs venus du Reich.
Là, au milieu de la jungle brûlante, tout est à construire : leur ville, leur vie.
De l'histoire et une saga familiale : tout ce que j'aime. Voilà une façon différente d'en apprendre un peu plus sur la deuxième guerre mondiale. En suivant Almah et Wil de l'Autriche en République Dominicaine, j'ai découvert et partagé grâce à l'autrice un pan de l'histoire dont on parle peu. La fuite du pays qui les a vu naître pour un territoire inconnu sur lequel leur nouvelle vie va devoir se construire. Le passage sur Ellis Island m'a beaucoup touchée (après avoir eu la chance d'y mettre les pieds en 2019) et puis cette communauté qui va bâtir ses fondations tout en pensant constamment à ce qu'elle a laissé derrière elle.
RépondreSupprimerVivement le Tome 2.
Clairette
J'ai tout de suite sympathisé avec Myriam et son frère, et puis j'ai ri, pleuré, vibré, eu peur, eu froid, eu mal tout comme Almah et Wil.
RépondreSupprimerUn roman passionnant qui relate l'exil des autrichiens en République Dominicaine à la prise de pouvoir d'Hitler.
Même si c'est une période maintes fois racontée et romancée, leur périple et leurs mésaventures m'ont tenu en haleine avec l'envie de connaître la suite dès la dernière page tournée.
Le Tome 2 raconte l'histoire de Ruthie qui aura bien du mal à savoir où poser ses valises. De République Dominicaine à New York en passant par Israël, il lui apparaît comme une évidence - à la fin de ce tome - que sa place et celle de sa fille Gaya sera à l'endroit même où elle a grandit : sur les terres de son enfance.
RépondreSupprimerJ'ai aimé ce Tome 2 même si je l'ai trouvé moins profond que le premier.
Voyons ce que donne le Tome 3.
Clairette de Lecture en pâture
Tome 2 Ruth a la recherche de son chemin, de son avenir et à la découverte de New York
RépondreSupprimerune amitié qui se crée avec Arturo, des déboires amoureux... j'aime bien suivre les premiers pas d'adulte de Ruthie
Tome 3 : dans la lancée, je poursuis les aventures de la famille .... le retour à Sosua de Ruth, les fantaisies d'Alma, Lizzie, Nathan meme si les sagas me lassent un peu ... j'avoue que je me suis attachée aux personnages et je me plais à suivre leurs histoires ...
RépondreSupprimerTome 3 : Je le termine en larmes. J'ai aimé suivre la vie un peu plus posée et sereine de Ruth et puis ces personnages sont en effet attachants. Tous les ingrédients d'une bonne saga sont présents. Je fonce sur le Tome 4.
RépondreSupprimerClairette
Tome 4 : L'histoire d'une famille qui s'est construite à Sosua, terre d'accueil des juifs d'Autriche et d'Allemagne nous promène de Vienne en République Dominicaine, aux Etats-Unis en Israël pendant presque un siècle.
RépondreSupprimerOn y vit leur exil, leurs amours, leurs souffrances, les amitiés, les rencontres, les naissances, leurs réussites et leurs échecs rythmés par les évènements politiques de l'époque. Le récit est tellement réaliste que tout semble réel - l'auteure dit même que "dans cette histoire tout est vrai". On sent que l'auteure est attachée à cette île des Caraïbes qu'elle connaît très bien, qu'elle aime autant que Ruth et que lui manque le souvenir d'une île encore sauvage où la faune et la flore pouvaient s'épanouir et que les touristes n'avaient pas encore gâchée.
Tout comme avec le Tome 3, je termine cette saga en larmes ! Que dis-je en larmes ? En réel chagrin, n'ayons pas peur des mots.
RépondreSupprimerComme l'a dit Sonia, on vit aux côtés de cette famille pendant un siècle. On les suit, on les écoute, on les soutient, on les encourage et on les aime. Et puis surtout, on commence avec Almah, on s'attache à elle et on finit avec elle. C'est beau.
Décidemment, aucun doute, j'aime les saga.
Clairette