Jai rencontré Reda un soir de Noël. Je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il ma abordé dans la rue et jai fini par lui proposer de monter dans mon studio. Ensuite, il ma raconté lhistoire de son enfance et celle de larrivée en France de son père, qui avait fui lAlgérie. Nous avons passé le reste de la nuit ensemble, on discutait, on riait. Vers six heures du matin, il a sorti un revolver et il a dit quil allait me tuer. Il ma insulté, étranglé, violé. Le lendemain les démarches médicales et judiciaires ont commencé. Plus tard, je me suis confié à ma soeur. Je lai entendue raconter à sa manière ces événements. En revenant sur mon enfance, mais aussi sur la vie de Reda et celle de son père, en réfléchissant à lémigration, au racisme, à la misère, au désir ou aux effets du traumatisme, je voudrais à mon tour comprendre ce qui sest passé cette nuit-là. Et par là, esquisser une histoire de la violence.
Edouard, Edouard, Edouard.. que m'as-tu fait là ? Moi qui avais tant aimé "En finir avec Eddy BELLEGUEULE", me voilà toute chamboulée.
RépondreSupprimerLa violence existe dans ce roman mais elle est fouillie et décrite de façon beaucoup trop décousue. Quel dommage !
Clairette