Tout commence alors que Myriam est encore adolescente. Extrêmement introvertie, elle vit chez son père qui l'a élevée seul. La mort de leur voisine fait débarquer dans le quartier un homme d'une quarantaine d'années, Yann, qui très vite devient son premier amant. Peu après, les voici mariés et Myriam se libère de ses inhibitions de jeune fille. Elle accouche d'une petite Caroline, sans éprouver aucun sentiment maternel. Et quand son frère et sa mère réapparaissent dans sa vie pour se disputer l'héritage paternel, Myriam tranche la question en incendiant la maison de son enfance. Drogue, amants, maîtresses, confusion des sentiments. Ce roman, chronique d'une émancipation borderline, raconte une vie hors des codes, entièrement construite à la faveur de rencontres. On croit tout savoir de Myriam, mais peut-être nous a-t-on caché l'essentiel ?
La "Myriam" de Djian pourrait être la version hyper moderne de la "Jeanne" de Maupassant (Une vie). Même si j'ai retrouvé l'univers déjanté de Djian avec plaisir, j'ose avouer que je m'en suis lassée à partir de la seconde moitié du livre.
RépondreSupprimerEn somme : trop de Djian tue le Djian !
Quel dommage !
Clairette
Djian sait décidément bien se mettre dans la peau des femmes et quel chemin parcouru entre l'ado du début du roman et la femme de la fin du livre ! 15 années au cours desquelles elle vit enfin et apprend à faire évoluer ses relations tumultueuses avec sa famille. Elle apprend à composer avec, belle leçon. Dommage que ce roman soit si court,ces 15 années passent trop vite ! Je lis Djian depuis mes 16 ans et je ne m'en lasse pas, bien que son style d'écriture m'ait parfois un peu désarçonnée. Donc vous l'aurez compris, pour moi, c'est : pas assez de Djian ! Val
RépondreSupprimerUn roman de Djian sans queue ni tête : un comble !
RépondreSupprimerErnest