À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.
Un livre superbe,servi par une écriture ciselée, sur l'aliénation mentale (voulue?). A la limite du supportable.
RépondreSupprimerQue de forêts pour si peu d'amour ... Ernest
J'ai lu ce livre il y a plus d'un an et en garde un souvenir poignant. Très belle écriture pour une douloureuse histoire. Val
RépondreSupprimer"L'amour et les forêts". Un titre qui ne m'a pourtant jamais inspiré.
RépondreSupprimerMaintenant que je l'ai lu, je l'adore. Il résume bien la seule journée magique que Bénédicte a vécue dans sa vie si misérable.
Une seule petite journée de bonheur perdue au milieu de sa vie si cruelle et injuste.
A la limite du supportable. C'est le terme.
Clairette
J'ai un avis partagé sur ce livre : beaucoup de tristesse (pour ne pas en dire trop : la partie sur les vêtements de Bénédicte), de l'incompréhension (on a l'impression, par moment que Bénédicte s'en fout de ses enfants), du scepticisme (l'indifférence de ces enfants en compagnie de leur père)...
RépondreSupprimerA la fin du livre, je relis la 4ème de couverture où il est écrit "la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement" : mais où est donc cette volonté? Je ne l'ai vue nulle part, au contraire.
Puis le titre : moi j'aurai plutôt appelé ce livre "L'amour et le tir à l'arc". :-)
Malgré tout ça, ce livre m'a beaucoup émue.