Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.
Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.
Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.
Je sors à l'instant d'une journée de formation où l'on a parlé de communication écrite. Savez vous que nous retenons seulement 10% de ce que nous lisons ?
RépondreSupprimerLe livre de Delphine DE VGAN fait donc partie des 90%. Je n'en ai aucun souvenir mise à part peut-être celui d'avoir été déçue par une assez bonne critique.
Clairette
Il faut aimer les histoires familiales avec ses drames et la mélancolie surtout....
RépondreSupprimerDelphine de Vigan évoque sa mère et la difficulté de cette dernière à vivre toute relation familiale du fait d'une pathologie troubles bipolaires ou schizophrénie. Un récit qui m'a mise très mal à l'aise et ne m'a pas encouragée à lire "d'après une histoire vraie".
RépondreSupprimerVal
J'ai lu Delphine De Vigan dans le désordre. Je pensais avoir lu "rien ne s'oppose à la nuit" mais en lisant "d'après une histoire vraie", elle faisait tellement référence à celui-ci sans que cela me rappelle quoique ce soit que j'ai eu envie de le "re" lire. Entre temps, j'avais lu "les loyautés" et pour ma part, je les aime tous. J'aime sa façon si délicate d'aborder des sujets aussi sensibles,intimes que la famille, la relation à la mère si défaillante soit-elle. De Vigan ne triche pas, prend des risques et a d'ailleurs subit la vindicte de sa famille à la sortie de ce roman..
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