Il y a pire que de tuer quelquun : ne pas savoir si on la tué.
Les auteurs de thrillers ne sont pas des personnes très fréquentables. Ils jouent du plaisir que nous avons à lire dabominables histoires, de notre appétit pour des énigmes qui le plus souvent baignent dans le sang. Nous ne sommes pas très raisonnables. Ce jeu dangereux peut parfois prendre des proportions inquiétantes. Leurs ouvrages peuvent nous donner des idées regrettables, favoriser un passage à lacte aux conséquences funestes. Eux les premiers, qui pensent connaître toutes les ficelles du crime parfait, ne sont pas à labri de faire de leurs fictions une réalité. Prenez par exemple Jerry Grey, ce célèbre romancier, qui ne sait plus très bien aujourdhui où il en est. À force dinventer des meurtres plus ingénieux les uns que les autres, naurait-il pas fini par succomber à la tentation ? Dans cette institution où on le traite pour un alzheimer précoce, Jerry réalise que la trame de son existence comporte quelques inquiétants trous noirs. Est-ce dans ses moments de lucidité ou dans ses moments de démence quil est persuadé davoir commis des crimes ? Quand la police commence à soupçonner les histoires de Jerry dêtre inspirées de faits réels, létau commence à se resserrer. Mais, comme à son habitude, la vérité se révèlera bien différente et bien plus effroyable que ce que tous ont pu imaginer !
Les auteurs de thrillers ne sont pas des personnes très fréquentables. Ils jouent du plaisir que nous avons à lire dabominables histoires, de notre appétit pour des énigmes qui le plus souvent baignent dans le sang. Nous ne sommes pas très raisonnables. Ce jeu dangereux peut parfois prendre des proportions inquiétantes. Leurs ouvrages peuvent nous donner des idées regrettables, favoriser un passage à lacte aux conséquences funestes. Eux les premiers, qui pensent connaître toutes les ficelles du crime parfait, ne sont pas à labri de faire de leurs fictions une réalité. Prenez par exemple Jerry Grey, ce célèbre romancier, qui ne sait plus très bien aujourdhui où il en est. À force dinventer des meurtres plus ingénieux les uns que les autres, naurait-il pas fini par succomber à la tentation ? Dans cette institution où on le traite pour un alzheimer précoce, Jerry réalise que la trame de son existence comporte quelques inquiétants trous noirs. Est-ce dans ses moments de lucidité ou dans ses moments de démence quil est persuadé davoir commis des crimes ? Quand la police commence à soupçonner les histoires de Jerry dêtre inspirées de faits réels, létau commence à se resserrer. Mais, comme à son habitude, la vérité se révèlera bien différente et bien plus effroyable que ce que tous ont pu imaginer !
Jerry, auteur de roman policier, perd peu à peu à la mémoire à cause de sa maladie d’Alzheimer qui progresse de jour en jour. Il écrit dans un carnet pour ne pas oublier sa vie passée mais ses souvenirs se brouillent à propos de ses sorties solitaires en ville pendant lesquelles, effet du hasard ?, des femmes sont assassinées. Il a tendance à confondre rêve, ses personnages de roman et la réalité, la maladie et sa mémoire lui jouant de vilains tours.
RépondreSupprimerEncore un bon roman de Paul Cleave qui tient bien en haleine jusqu'au dénouement.