Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d’Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s’effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu’il vient d’éprouver. Pour survivre, cet homme n’a trouvé qu’un remède, se tourner vers la beauté.
Ce livre est un petit bijou. L'écriture est brillante et les personnages sont tellement remplis d'émotions que ça déborde et que ça nous touche en plein coeur. Antoine, Camille, Mathilde, Sabine et même toi abominable Yvan, je ne suis pas prête de vous oublier.
RépondreSupprimerClairette
Quel livre mais quel livre !!! Je n'avais pas ressenti un tel émoi littéraire depuis Diane Lanster (ma première publication) il a sa place pour toujours dans mon panthéon ... Merci David!
RépondreSupprimerErnest
pour moi aussi ce livre est précieux, des personnages plein d'émotions et de bienveillance (presque tous); et puis D Foenkinos est très doué pour raconter une histoire, qui, même si elle est grave, nous est narrée avec légéreté, comme s'il faisait attention à ne pas être trop brutal, à ne pas faire mal.... cette écriture et cette histoire m'ont vraiment touchée. Il y a des phrases qui hantent encore mon coeur et ma mémoire : "cela arrivait à tout le monde de souffrir en amour, on ne quittait pas sa vie pour autant" ; "Antoine était assis sur sa chaise, dans son costume couleur discrétion" ; "elle rejoignait Antoine dans le monde de l'incertitude de soi" ; "on se rêvait le temps de cette furie, dans un ailleurs qui aurait le goût de la liberté. Puis, la tempête se calmait et on restait gentiment assis dans sa vie."
RépondreSupprimerLivre magnifique! On alterne entre la légèreté et le drame.
RépondreSupprimerC'es difficile de commencer un autre roman après celui-là.
J'en redemande!