L’idée de passer tout l’été coupés du monde angoissait Franck mais enchantait Lise, alors Franck avait accepté, un peu à contrecœur et beaucoup par amour, de louer dans le Lot cette maison absente de toutes les cartes et privée de tout réseau. L’annonce parlait d’un gîte perdu au milieu des collines, de calme et de paix. Mais pas du passé sanglant de cette maison que personne n’habitait plus et qui avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale. Et pas non plus de ce chien sans collier, chien ou loup, qui s’était imposé au couple dès le premier soir et qui semblait chercher un maître.
En arrivant cet été-là, Franck croyait encore que la nature, qu’on avait apprivoisée aussi bien qu’un animal de compagnie, n’avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s’entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières. Ça, c’était en arrivant.
Je suis totalement tombée sous le charme de ce livre. Une histoire comme on en lit jamais : deux époques en parallèle et dans un même lieu. 2017 pour les chapitres pairs et 1914 pour les chapitres impairs.
RépondreSupprimerCe livre, c'est : de l'originalité, de l'amour, de l'instinct bestial, de la jalousie, de la nature à l'état pur.... bref : lisez-le !
Clairette
Un roman balancier et animal qui se lit intensément avec son plein d'émotions magnifiées par le style et l'écriture de cet auteur sentimentaliste qu'est Joncour.
RépondreSupprimerErnest
Histoires invraisemblables.
RépondreSupprimerLes seuls moment que j'ai appréciés c'est quand il est dans le café et sur le marché. Ça fait peu de pages sur le total...
Je crois que je suis passée à côté. :-)