Le loup des steppes de Fenimore Cooper, c'est Jim Harrison, lui seul, dans ce livre écrit en 1971, à l'âge de 34 ans. On y côtoie les grands buveurs avec qui il aime tanguer dans les bars, la rivière, la forêt, l'odeur des femmes, les espaces de John Ford.
Harrison nous tire à l'orée des bois (de la vie), là où les hommes s'exaltent, deviennent insensés.
Au bout du compte, il y a le miracle d'une écriture vigoureuse : elle éclabousse le lecteur de mille vérités, de mille désastres, elle est d'une rare crudité, d'une rare tenue, d'un beau lyrisme, d'une transparence de lac de montagne.
Harrison nous tire à l'orée des bois (de la vie), là où les hommes s'exaltent, deviennent insensés.
Au bout du compte, il y a le miracle d'une écriture vigoureuse : elle éclabousse le lecteur de mille vérités, de mille désastres, elle est d'une rare crudité, d'une rare tenue, d'un beau lyrisme, d'une transparence de lac de montagne.