Les ronces convoquent le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mûres, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une fin de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.
Entre les caresses et les crocs, Les ronces de Cécile Coulon nous tendent la main pour nous emmener balader du côté de chez Raymond Carver. Sur ces chemins, elle croise des vendeurs de pantoufles, des chiens longilignes, un inconnu qui offre une portion de frites parce qu'il reconnaît une romancière...
Entre les caresses et les crocs, Les ronces de Cécile Coulon nous tendent la main pour nous emmener balader du côté de chez Raymond Carver. Sur ces chemins, elle croise des vendeurs de pantoufles, des chiens longilignes, un inconnu qui offre une portion de frites parce qu'il reconnaît une romancière...
Un joli recueil de poésies actuelles dont voilà un bel extrait :
RépondreSupprimerce visage endormi que tes yeux éclaboussent
de ce bleu si profond où la nuit
je ramasse
ce qu'il faut de trajets de tes lèvres
à ma bouche
pour pouvoir le matin s'arrêter
se suspendre au bord
du temps qui passe
comme deux grands oiseaux
alourdis par la pluie
font sécher au soleil
leurs plumes d'oreillers
Clairette
J'ai, moi aussi, passé de beaux instants avec les mots de la poétesse.
RépondreSupprimerErnest