Corentin, personne nen voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de sen débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusquau jour où sa mère labandonne à Augustine, lune des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite laïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur nen finit pas dassécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par lespoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance dun monde désert, et la certitude que rien ne sarrête jamais complètement.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur nen finit pas dassécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par lespoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance dun monde désert, et la certitude que rien ne sarrête jamais complètement.
Sandrine COLLETTE fait partie des mes auteurs fétiches et cette fois-ci encore, elle m'a envoutée. A mi-chemin entre la science-fiction et le roman, "Et toujours les forêts" nous surprend et nous interroge pages après pages. Au fil des chapitres, je me suis souvent dit : "ce n'est pas possible, j'ai du mal comprendre" et puis non, ce n'est que le style d'écriture qui pousse notre imagination là où elle n'est pas habituée à aller.
RépondreSupprimerBravo Sandrine, je vais penser à Corentin, Mathilde, leurs 6 enfants à la peau trop claire et leurs chiens aveugles pendant encore un bon moment.
Clairette
Un gentillet roman post blast ! Les enfants, nés après, ressemblent à des endives et sont super forts parce qu'ils mangent que des pommes de terre ...
RépondreSupprimerErnest
Toujours dans la noirceur... si vous imaginez le pire eh bien Sandrine Collette vous emmènera dans un monde encore bien pire ... Ce n'est pas mon préféré, il m'a fait froid dans le dos en cette époque de corona virus et de mal de la terre, c'est toujours aussi morbide mais cela manquait de suspense Et je n'ai toujours pas compris l'intérêt du début, cette mère qui abandonne son fils je pensais avoir la réponse plus tard mais non... j'ai hâte de retrouver de la VIE !!!
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