Il y a des soupirs, des souvenirs et des sourires.
Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d'être sale, d'être rien, moins que rien.
Ces dangers qu'on n'a pas vus venir, ces risques qu'on n'a pas osé prendre. Ces tentations auxquelles on n'a pas eu la force de résister.
Il y a ces mauvais héritages, ces mauvais choix, mauvaises pentes, mauvais départs.
Il y a ce manque de chance.
Il y a cette colère, ce dégoût.
Il y a...
Des fois où on préférerait être mort.
Voilà ce qu'on découvre dans les Chambres noires de Karine Giebel, recueil de quatre nouvelles inédites dont les héros, ou anti-héros, incarnent et dénoncent tour à tour les manquements de notre société. Quatre histoires pour lesquelles l'auteure emprunte les titres de grands films qui l'ont marquée.
Je dois avouer que je ne suis pas fan des Nouvelles mais lire Karine Giebel me fait toujours du bien. Rien d'extraordinaire dans ces courts récits mais ils ont le mérite de nous tenir en haleine quelques minutes et surtout d'avoir été écrits pour la bonne cause (Collection "13 à table" - au profit des Restos du ♥).
RépondreSupprimerLes nouvelles me font toujours l'effet d'une phrase coupée en plein milieu : on reste sur notre faim et j'ai toujours été une grande gourmande.
Clairette