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LA VIE PARFAITE de Silvia AVALLONE
Le matin de Pâques, Adele quitte le quartier de Labriola et part accoucher, seule. Parce que l’avenir n’existe pas pour les jeunes nés comme elle du mauvais côté de la ville, parce qu’elle n’a que dix-huit ans et que le père est en prison, elle envisage d’abandonner son bébé. À une poignée de kilomètres, dans le centre de Bologne, le désir inassouvi d’enfant torture Dora jusqu’à l’obsession. Autour de ces deux femmes au seuil de choix cruciaux, gravitent les témoins de leur histoire. Et tous ces géants fragiles, ces losers magnifiques, cherchent un ailleurs, un lieu sûr, où l’on pourrait entrevoir la vie parfaite.
J'étais pourtant confiante - comme à chaque fois que je me plonge dans un livre de Silvia Avallone - mais cette-fois ci, c'est râté.
RépondreSupprimerLe résumé est accrocheur et le sujet évoqué très prometteur : de bons ingrédients pour un excellent roman. Pari perdu ! Les deux héroïnes principales (Adèle et Dora) sont noyées au milieu de seconds roles qui ne méritent pas autant d'attention. Il aurait fallu ne garder qu'elles deux et leurs terribles souffrances complémentaires.
Dommage.
Clairette
J'avais pourtant lu le commentaire de Clairette ....et pourtant
RépondreSupprimerQuand des âmes cabossées de deux mondes se croisent, se percutent autour du thème du désir d'enfant (ou du non désir) - j'ai trouvé tous ces personnages terriblement humains dans une société italienne fracturée, ils sont violents et attachants et nous font passer de la brutalité à la douceur d'une page à l'autre. Ce fut un panel d'émotions fortes, de déchirures en feux d'artifice en passant par les caresses et les gifles , j'ai vécu cette histoire avec tout mon corps. Ce n'est apparemment pas le meilleur roman de Silvia, je vais découvrir les autres...