RECHERCHE PAR TITRE OU PAR AUTEUR :
PATURE d'Alexandre LAMBOROT
C’est l’histoire d’une enfant, Célia, qui grandit sans père. Sa mère se bat pour l’élever. Elle est aide-soignante, les horaires sont impossibles, la vie est dure, mais elle parvient à inventer des instants de bonheur. Célia, adolescente, se cherche, avec, pour seule boussole, l’espoir de combler le manque d’amour. Il y aura Ryan, puis Eldar.
Histoire triste à mourir, révoltante, qui nous suggère que c'est perdu pour les jeunes gens des banlieues...
RépondreSupprimerNéanmoins, l'écriture est comme un slam, le vocabulaire est vivant, vibrant, cru, réaliste, contemporain, et le rythme est saccadé, haletant, scandé.
ça percute, ça foudroie, ça coupe le souffle, ça prend aux tripes, ça emporte, ça bouscule, ça cogne. J'étais habitée de bout en bout par la vie de Celia, ses envies, ses questions, ses rêves qui se sont fracassés encore et encore. Un roman époustouflant et saisissant qui résonne dans la tête et dans le corps : une expérience immersive inoubliable !
J’avoue que je ne m’attendais pas à ce genre de choses en ouvrant ce livre : l’histoire, le style, le dénouement, le récit… tout ce qui définit un roman « coup de poing ». Coup de poing dans le ventre et dans l’âme. C’est dur et plein d’amour à la fois. C’est le poids des coutumes et la trop grande importance de l’avis des autres. C’est jouer un rôle pour exister. C’est une quête incessante d’amour qui finit mal.
RépondreSupprimerJe termine bouleversée par ce récit. Je félicite Alexandre pour ce premier roman qui raconte des choses que nous ne devons pas ignorer.
Clairette
Quelle misère humaine, misère sociale ! Mais quelle écriture puissante qui bouscule, nous remue. Célia est touchante, éperdue d'amour pour les "bad boys", mais elle y croit, pense que ça va bien se passer mais c'est sans compter sur le poids de la culture familiale, sur l'injonction de réparer les drames vécus par la famille de Eldar. Une histoire poignante, remplie de désespoir, que je n'oublierai pas de sitôt.
RépondreSupprimerC’est un livre dur, mais incroyablement puissant, avec une écriture parfois surprenante qui reflète parfaitement la réalité des cités. On suit une jeune fille naïve, bercée par des rêves de « prince charmant », qui se heurte brutalement à la dureté du monde. Elle parvient à s’en sortir et fait preuve d’une résilience touchante : on s’attache à elle, on lui souhaite le meilleur. Pourtant, ses rêves restent bien présents, et malgré ses précautions, on ressent toujours le poids de la cité, les contraintes familiales et l’impuissance d’une maman, investie et aimante, qui fait de son mieux pour lui offrir une vie meilleure. Ce livre ne laisse personne indemne, mais il est à lire absolument.
RépondreSupprimer