« Je fus en grâce autant qu’en disgrâce. De l’un ou l’autre état les causes me furent souvent inconnues. À l’âge de quinze ans j’avais été placé au Collège royal, dans la classe de l’aîné des princes… »
Celui que le destin projette ainsi dans l’entourage du futur roi du Maroc, Hassan II, aurait tort de trop croire en son étoile et de ne mettre aucune borne à ses ambitions. Il n’est pas sans risque d’avoir systématiquement devancé un prince au tableau d’honneur.
Attend-il d’être appelé au gouvernement ? On l’envoie en exil. Se croit-il perdu à jamais ? On le nomme historiographe du royaume, comme Racine sous Louis XIV, comme Voltaire sous Louis XV. Ce n’est pas pour déplaire à ce conseiller lettré, qui cultive une écriture d’un classicisme achevé. Mais il a appris à redouter dans toute faveur apparente un jeu dont il serait obscurément la proie. Et qu’adviendra-t-il de sa loyauté à toute épreuve, lorsqu’une insaisissable jeune femme viendra lui murmurer les secrets des rébellions qui s’organisent clandestinement dans le royaume ?
Encore une idée attirante au départ et puis on s'essouffle dès les premières pages. C'est mou, c'est plat, c'est fade et en plus, il manque un fil rouge, vous savez cette petite chose qui fait qu'on ne voit pas les pages défiler ?
RépondreSupprimerJe n'en ai lues qu'une petite centaine en diagonale et croyez-moi c'est déjà trop.
Alors ? GONCOURT 2020 ou pas GONCOURT 2020 ?
Bien possible malheureusement..
Clairette