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dimanche 18 septembre 2022

LE CHOIX de Viola ARDONE

Martorana, un petit village de la Sicile des années 1960. À quinze ans, Oliva Denaro rêve de liberté. Elle étudie le latin et aime découvrir dans le dictionnaire des mots rares qui l’aident à formuler ses pensées encore confuses. Elle aime courir à en perdre le souffle, aller à la chasse aux escargots avec son père, viser avec son lance-pierre ceux qui se moquent de son ami Saro.

Aussi, quand les conventions l’obligent à se soumettre à une loi ancestrale, Oliva se rebelle et fait valoir son droit de choisir. Au risque d’en payer le prix fort.

2 commentaires:

  1. Un petit coup de coeur pour ce cadeau d'anniversaire offert par Cath ♥ en format papier. Je crois que je suis fan des autrices italiennes et de leur écriture authentique. La place de la femme est au coeur de ce roman et Oliva la rebelle va, presque malgré elle, bouleverser son destin de femme soumise. Je souligne également le charisme de son père, qui contrairement à sa femme, va, avec peu de mots, en dire énormément tout au long du roman. Un pur plaisir. Merci Cath. Tu m'as gâtée.
    Clairette comblée.

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  2. J'ai été profondément touchée par l'adolescence brisée de Oli Denaro (anagramme de Ardone). Viola est talentueuse, elle réussit à remplir les mots et les non dits d'émotions fortes et contagieuses. Le passage de l'enfance à l'adolescence violentée est racontée avec poésie et violence, avec grâce et brutalité. J'ai adoré la mise en perspective du monde de l'enfance joueuse et rieuse et de celui cruel des adultes, du poids des croyances ancestrales et de la souffrance de cette jeune fille qui perd ses repères, ses espoirs et sa confiance dans la vie. "La femme n'est jamais au singulier. La femme au singulier n'existe pas - si elle est à la maison, elle est avec ses enfants, ... et si il n'y a pas de femme pour la tenir à l'oeil, il faut qu'elle soit accompagnée par un homme."
    J'ai terminé en larmes, larmes de compassion, de tendresse et d'admiration pour toutes les femmes et j'ai fait un signe à ma grand-mère.

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